Après 3 semaines de pure folie au Nicaragua et à New-York, nous voilà de retour au Canada ! Prochaine étape : traverser le pays et s’installer dans l’ouest canadien pendant 6 mois. Mais avant tout cela, il nous paraissait impensable de quitter la province du Québec sans visiter sa ville éponyme et ses alentours.
La ville de Québec
Seule ville fortifiée d’Amérique du nord, Québec nous a charmé par ses petites rues pavées, ses façades en pierres et son imposant château Frontenac, connu pour étant l’hôtel le plus photographié au monde.
Depuis Frontenac, nous profitons d’une vue imprenable sur la ville et le fleuve Saint-Laurent puis nous empruntons l’escalier « Casse-cou » pour descende vers le quartier du Petit Champlain et ses petites boutiques d’artisans locaux. Bref, une petite ville bien agréable pour s’y promener !
Le parc Jacques Cartier
Impossible de visiter un coin sans prendre le temps de faire une petite randonnée… Et cela tombait bien, car à 30 minutes de la ville de Québec se trouve le parc national de la Jacques Cartier !
Nous optons pour le sentier de l’Éperon, une boucle de 5,4 kilomètres qui nous a offert de nombreux points de vue magnifiques sur la montagne de l’Épaule, sa rivière et les vallées.
La chute Montmorency
Nous ne pouvions pas visiter Québec sans passer par l’impressionnante chute Montmorency qui se déverse dans le fleuve Saint-Laurent. Haute de 83 mètres, elle dépasse de plus de trente mètres les chutes du Niagara !
Nous nous retrouvons en premier lieu au pied de la chute et découvrons la rivière Montmorency complètement gelée. Nous essayons de nous rapprocher de la chute le plus possible, dans la mesure du raisonnable, et sommes à la fois subjugués par les puissantes trombes d’eau et les murs de glace stoïques.
Nous décidons ensuite de prendre un peu de hauteur en traversant le pont suspendu situé juste au-dessus de la chute. Nous sommes reconnaissants de pouvoir admirer la chute de si près, la vue est vertigineuse !
Déjeuner dans une cabane à sucre
Au Québec, qui dit printemps dit « temps des sucres » ! De mi-mars à fin avril, les érablières sont mises en exploitation pour la production du fameux sirop d’érable. Pour célébrer cette saison, les québécois partagent un repas sucré convivial, accompagné de musique traditionnelle folklorique. Une bonne occasion pour « se sucrer le bec » comme le disent si bien les locaux.
Nous avons donc déjeuné dans une cabane à sucre appelée « Le relais des pins » sur l’île d’Orléans, à quelques kilomètres du centre-ville de Québec.
Au menu de ce repas copieux : oreilles de crisse (morceaux de lard de cochon grillés), soupe aux pois, fèves au lard, pâté à la viande, jambon à l’érable, saucisses, œufs pochés dans le sirop d’érable, pommes de terre bouillies, crêpes, tarte au sucre, etc. Rien que ça, et encore… À la fin du déjeuner, nous avons fait « du tire sur la neige« . Kézako ?! C’est une activité qui consiste à faire chauffer du sirop d’érable à 113 degrés et à le verser directement sur de la neige. On prend ensuite un bâtonnet et on l’entoure de sirop d’érable pour former une sucette. Un délice !
Mais alors, comment est produit le sirop d’érable ?
Au printemps, quand les températures commencent à remonter dans la journée mais que les nuits restent froides, la sève des érables (aussi appelée « eau d’érable ») sort par un petit trou percé dans l’arbre et est récoltée via une pompe. La sève est ensuite portée à ébullition et, grâce à l’évaporation, elle devient plus consistante et donne naissance au sirop d’érable. C’est tout, zéro additif, 100% naturel !
Commentaires
Absolument splendide les décors, on est transporté dans notre imaginaire. Les différentes visites que vous nous faites découvrir aboutissent toujours à de belles surprises. Merci de nous partager vos instants magiques.